Information Importante

Lötschental.

Il est interdit de pénétrer dans le tronçon de la Lonza depuis le Ferdensee (lac de barrage) vers l’intérieur de la vallée ainsi que dans tous les affluents qui se trouvent dans la zone d’exclusion de l’éboulement. Par conséquent, la pêche est également interdite dans ces zones jusqu’à nouvel avis.

Bienvenue sur le site officiel de la Fédération Cantonale Valaisanne des Pêcheurs Amateurs.

Découvrez tout ce qu’il faut savoir pour pratiquer la pêche sportive au cœur des magnifiques paysages valaisans. Que vous soyez un pêcheur passionné ou débutant, notre site est votre guide incontournable pour une expérience de pêche inoubliable.

Ici, vous trouverez :

  • Les réglementations en vigueur pour une pratique respectueuse de la nature.
  • Les zones de pêche et leurs spécificités, des rivières aux lacs d’altitude.
  • les formations à suivre afin d’exercer la pêche de manière compétente et avec respect.
  • Les informations sur les permis de pêche et leur obtention.
  • Les actualités, événements organisées par la Fédération et ses 12 sections.
  • La marche à suivre pour devenir membre d’une des sections de la FCVPA

Notre mission est de promouvoir une pêche responsable et durable tout en offrant un cadre idéal pour les amateurs et passionnés. Plongez dans l’univers de la pêche en Valais et partagez notre amour pour ce loisir en harmonie avec la nature.

Bonne pêche à toutes et à tous !

Communiqué de presse FSP/ Medienmitteilung SFV

Il est urgent de réduire les PFAS pour la santé des poissons

Lorsque des organismes vivants tels que les poissons sont menacés par les PFAS, ces substances chimiques éternelles, il est urgent d’agir. La Fédération Suisse de Pêche (FSP) attend des mesures concrètes de la part du Conseil national et du Conseil des États lors de la session d’automne

Les signaux d’alerte sont inquiétants. Lorsque certaines régions recommandent la prudence dans la consommation de poisson et que d’autres régions annoncent avec soulagement que le poisson pêché dans leurs eaux peut continuer à être consommé sans crainte, c’est qu’il y a un problème. Pour la Fédération Suisse de Pêche (FSP), la pollution des eaux et des poissons par les PFAS n’est que la partie émergée de l’iceberg. « Si le poisson, l’un des aliments les plus naturels qui soient, ne peut plus être consommé qu’avec réserve, notre société a atteint un point critique », déclare Daniel Jositsch, président central de la Fédération Suisse de Pêche.

La FSP en faveur de solutions différenciées

Le Parlement doit donc agir lors de la session d’automne. Concrètement, un ensemble de cinq motions émanant de différents camps politiques est en discussion. Leur objectif est de réduire progressivement la pollution par les PFAS. Une chose est claire : « Nous ne pouvons pas faire disparaître les PFAS du jour au lendemain d’un coup de baguette magique », déclare Jositsch.
L’objectif doit toutefois être de s’attaquer aux causes. À cet égard, la Fédération Suisse de Pêche, en tant que force constructive, soutient la distinction entre les substances essentielles et non essentielles dans le cadre de l’autorisation. Les PFAS peuvent être essentiels pour les appareils médicaux, par exemple, mais pas pour les casseroles ou autres appareils ménagers. Il existe déjà plusieurs alternatives à cet égard, dont l’utilisation devrait être rendue obligatoire.

 

Dringend weniger PFAS für gesunde Fische

 

Sind Naturprodukte wie Fische durch die Ewigkeitschemikalien PFAS bedrängt, muss dringend gehandelt werden. Der Schweizerische Fischerei-Verband SFV erwartet von National- und Ständerat in der Herbstsession konkrete Massnahmen.

Die Alarmzeichen sind bedrohlich. Wenn einzelnen Regionen zur Vorsicht beimFischkonsum raten und andere Regionen mit Erleichterung mitteilen, dass Fische aus den entsprechenden Gewässern weiterhin bedenkenlos genossen werden können – dann stimmt etwas nicht mehr. Für den Schweizerischen Fischerei-Verband SFV ist die Belastung der Gewässer und der Fische durch PFAS sozusagen die Spitze des Eisbergs. «Wenn der Fisch als eines der natürlichsten Lebensmittel nur noch mit Vorbehalt genossen werden darf, ist unsere Gesellschaft an einem Tiefpunkt angelangt», sagt Daniel Jositsch als Zentralpräsident des Schweizerischen Fischerei- Verbandes.

SFV für differenzierte Lösungen.

Das Parlament muss deshalb in der Herbstsession handeln. Konkret steht ein Paket von fünf Motionen aus verschiedenen politischen Lagern zur Debatte. Deren Stossrichtung ist eine schrittweise Reduktion der PFAS-Belastungen. Klar ist dabei: «Mit dem Zauberstab werden wir die PFAS nicht von einem auf den andern Tag los», so Jositsch. Ziel muss aber sein, die Ursachen zu bekämpfen. Dabei unterstützt der Schweizerische Fischerei-Verband als konstruktive Kraft die Unterscheidung in der Zulassung von essenziellen und nicht essenziellen Stoffen. Essenziell nötig können PFAS beispielsweise für medizinische Geräte sein, nicht aber für Pfannen oder andere Haushaltgeräte. Diesbezüglich gibt es bereits etliche Alternativen, die verpflichtend eingesetzt werden sollen.

Lien vers le communiqué de presse FSP

Link zu Medienmitteilung SVP

Lien vers la dépêche ATS (PFAS)

Link zu SDA Meldung (PFAS)

 

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PFAS: la pêche interdite dans l’Ouffemaz

Gestion de la pêche 26+ dans le canton de Zürich

Gestion de la pêche 26+ dans le canton de Zürich

Le rapport « Gestion de la pêche 26+ » propose une analyse complète et une stratégie pour la gestion future des différentes espèces de poissons et de leurs habitats. Il documente l’évolution des populations piscicoles et la situation actuelle dans les cours d’eau.

Alors que les populations piscicoles sont restées largement stables dans les lacs, elles continuent de décliner dans les cours d’eau. Des facteurs négatifs tels que le changement climatique, les influences anthropiques (aménagements, perte d’habitat, pollution chimique, etc.) et les espèces envahissantes ont un impact négatif sur les populations de poissons. Canton de Zurich Direction des travaux publics, Office du paysage et de la nature Le rapport souligne l’urgence d’agir pour améliorer les conditions de vie et présente des principes et des mesures concrets à mettre en œuvre dans les années à venir.

Il s’agit notamment de la valorisation des habitats, de la suppression des obstacles à la migration, de la surveillance des populations, de la révision des mesures de repeuplement et de l’adaptation des règles de pêche aux conditions environnementales changeantes. L’objectif est d’assurer la préservation à long terme de populations piscicoles saines et riches en espèces dans le canton de Zurich.

Il est très intéressant de constater que les mesures appliquées en Valais sont similaires à celles qui seront adoptées par le canton de Zürich : 

  • Repeuplement effectué avec des alevins provenant du même bassin versant
  • Adaptation des mises à l’eau en fonction du cours d’eau
  • Protection et revitalisation des cours d’eau
  •  Promotion d’une pêche durable
  • Monitoring des captures au moyen de logiciels modernes (dès 2026) 

Résumé du rapport 26+ : 

Le rapport présente l’analyse de la situation actuelle des populations de poissons et définit les stratégies pour leur gestion durable dans le canton de Zurich.

Contexte et enjeux

  • Les écosystèmes aquatiques sont essentiels pour la biodiversité : plus des deux tiers des espèces animales et végétales dépendent des milieux aquatiques et riverains.

  • Les lacs du canton conservent des stocks relativement stables, mais les populations des cours d’eau sont en fort déclin depuis 20 ans (jusqu’à -30 %).

  • Les causes principales : changement climatique, hausse des températures de l’eau, pollution chimique, perte d’habitats, espèces invasives, maladies, obstacles à la migration (barrages, seuils) et nouveaux polluants comme les PFAS.

  • La qualité de l’eau et la connectivité écologique sont cruciales pour la survie des poissons.

Objectifs et principes du plan de gestion

  • Protéger et restaurer les habitats aquatiques (revitalisation des rivières, suppression d’obstacles).

  • Surveiller les populations par un monitoring régulier et la recherche scientifique.

  • Limiter les repeuplements aux cas nécessaires (espèces menacées ou réintroduction) et éviter les effets négatifs sur la diversité génétique.

  • Adapter la pêche aux nouvelles conditions : tailles minimales, périodes de protection, limitation des captures, zones protégées.

  • Promouvoir une pêche durable pour les amateurs et les professionnels.

Mesures phares

Revitalisation des cours d’eau : projets de renaturation, introduction de bois mort pour diversifier les habitats, création de refuges thermiques.

Sanitation des barrages : d’ici 2030, améliorer la franchissabilité et réduire les variations artificielles de débit.

Monitoring renforcé : suivi de la biodiversité, maladies, espèces invasives, succès des mesures.

Révision des règles de pêche dès 2026 :

  • Mise en place de fenêtres de capture (protège les grands reproducteurs).

  • Adaptation des tailles minimales et des périodes de fermeture.

  • Limitation des captures dans certains lacs.

Espèces prioritaires :

  • Truite : réduction des repeuplements, mesures de protection accrues.

  • Truite lacustre : priorité à la restauration des habitats de fraie.

  • Ombre : moratoire sur la pêche maintenu jusqu’en 2029.

  • Saumon : projet de réintroduction dans le Rhin et ses affluents d’ici 2030.

  • Corégone : gestion durable dans les grands lacs.

Problèmes émergents

Réchauffement des eaux et épisodes de sécheresse.

Pollution persistante (médicaments, pesticides, microplastiques).

Mauvaise circulation hivernale dans le lac de Zurich → manque d’oxygène en profondeur.

Contamination par PFAS (substances per- et polyfluorées), surtout chez les carnassiers.

Voici le constat lié au repeuplement des cours d’eau :

Rôle et efficacité du repeuplement

  • Historiquement, le repeuplement était perçu comme essentiel pour maintenir les stocks de poissons, notamment les truites.

  • Nouvelles études : le repeuplement n’a qu’un effet temporaire et souvent inefficace à long terme.

    • Exemple : après 3 ans, la proportion de poissons issus du repeuplement passe de 80 % à 15 %.

  • Les poissons d’élevage présentent une faible survie et peuvent réduire la capacité d’adaptation génétique des populations sauvages.

Risques liés au repeuplement

  • Adaptation insuffisante aux conditions locales → mauvaise survie.

  • Effet de domestication : poissons issus de pisciculture moins adaptés aux conditions naturelles.

  • Risque de réduction de la diversité génétique si des souches non locales sont utilisées.

  • Impact négatif sur l’évolution : le repeuplement peut retarder l’adaptation naturelle aux nouvelles conditions climatiques.

Nouvelles orientations

  • Le repeuplement ne sera maintenu que dans des cas précis :

    • Pour les espèces menacées (ex. ombre ).

    • Pour la réintroduction d’espèces disparues (ex. saumon).

    • En cas de disparition locale après un événement extrême (pollution, sécheresse).

  • Abandon progressif dans les petits cours d’eau, car la reproduction naturelle fonctionne bien.

  • Contrôle obligatoire du succès des repeuplements → si inefficace, arrêt des opérations.

Recommandations pour limiter les impacts

  • Utilisation d’alevins très jeunes (pré-estivaux) pour une meilleure adaptation.

  • Poissons issus du même bassin versant pour préserver la diversité génétique.

  • Limitation du volume : « Autant que nécessaire, aussi peu que possible ».

  • Priorité à l’amélioration des habitats plutôt qu’au repeuplement.

Rapport complet (en allemand)