Mises toutes ensemble, les eaux vives valaisannes représentent un réseau de plus de 8’000 km dont:

• 6000 km de rivières et torrents sauvages
• 2000 km de bisses
• 160 km de Rhône du glacier jusqu’au lac Léman
• 150 km de canaux de drainage

La surface totale des lacs valaisans avoisine les 36.1 km2.

La carte suivante montre toutes les eaux du canton qui peuvent être pêchées. Il s’agit du Rhône, de plus de 90 ruisseaux, d’une trentaine de lacs, de 6 étangs et d’une cinquantaine de canaux.

En Valais, depuis des temps immémoriaux, l’histoire de l’eau et l’histoire des hommes sont étroitement liées.

Les bonheurs et les malheurs, les inondations ou les pénuries d’eau ont imprégné l’histoire valaisanne.Afin de pouvoir irriguer les pentes sèches et arides de nos montagnes, nos anciens ont imaginé et construit dans des conditions souvent périlleuses des systèmes d’irrigation ingénieux. Via les bisses, ils transportaient l’eau des glaciers et des torrents jusqu’à leurs champs et prairies. Chaque habitant du village avait un droit d’utilisation déterminé. Si quelqu’un ne s’y tenait pas, il était déshonoré et mis au ban de la communauté.

La vallée du Rhône n’avait pas de tels soucis; cependant, de vastes marais peuplés d’insectes porteurs de maladies couvraient sur la plaine. Afin de gagner des terres cultivables en plaine et de se mettre à l’abri des inondations, le Rhône fut corrigé en de nombreuses occasions.

La construction de centrales hydro-électriques porta le développement économique au Valais. Cependant, simultanément, des changements écologiques profonds affectaient les cours d’eau sensibles.

Purges de barrages, marnage dû aux centrales et des débits résiduels trop faibles altèrent le milieu de vie des espèces piscicoles. Ces événements mènent à d’âpres discussions entre les autorités, les exploitants de barrages et les pêcheurs. Nous autres pêcheurs, désirons travailler de manière constructive afin de trouver des compromis raisonnables entre les exigences de l’environnement et l’économie!