La législation Suisse interdit la mise en oeuvre le la pratique du »No-Kill » ou »Catch & Release » avec remise à l’eau obligatoire des poissons capturés dans un lieu de pêche. Par contre il est permis de relâcher un poisson indigène non protégé ayant atteint la taille minimale de capture dans certains cas.
Afin de lever le doute, l’Office fédéral de l’Environnement et l’Office fédéral de la sécurité alimentaire et des affaires vétérinaires ont publié une aide à l’éxécution. Ce document décrit précisément dans quels cas un pêcheur à la ligne peut relacher un poisson capturé.
En résumé, voici la conclusion de ce document :
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- Il est interdit de pêcher des poissons à la ligne avec l’intention de les remettre à l’eau. Un pêcheur peut cependant décider au cas par cas de remettre à l’eau un poisson viable, pouvant être pêché, à condition que celui-ci appartienne à une espèce figurant à l’annexe 1 ou 2 OLFP.
- La remise à l’eau doit se faire immédiatement après la capture et avec le plus grand soin. Les manipulations susceptibles de stresser le poisson, comme le fait de le mesurer, de le peser ou de le photographier, sont à limiter au strict minimum.
- On part du principe que les pêcheurs à la ligne agissent de bonne foi lorsqu’ils évaluent la situation en cas de capture et qu’ils assument leur responsabilité en adoptant un comportement respectueux de l’animal.
- La manière correcte de traiter les poissons devant être remis à l’eau fait l’objet d’une attention particulière dans le cadre de la formation visant à obtenir l’attestation de compétence.
- Il est conseillé aux cantons de désigner les eaux et les méthodes de capture qui excluent la remise à l’eau pour des raisons écologiques et de prononcer les interdictions correspondantes.
- L’exécution de l’art. 23, al. 1, let. a, OPAn, ne devrait pas consister en premier lieu à démasquer des délits individuels, mais plutôt à identifier des schémas et des tendances à long terme qui signalent une pêche « catch and release » systématique ou organisée.
Aide à l’exécution : Pêche à la ligne
Article et émission Rhône FM du 02.08.2024
Die Schweizer Gesetzgebung verbietet die Anwendung der Praxis des No-Kill oder Catch & Release, bei der die Fische, die in einem Angelgewässer gefangen werden, wieder ins Wasser zurückgesetzt werden müssen. In einigen Fällen ist es jedoch erlaubt, einen nicht geschützten einheimischen Fisch, der die Mindestfanggröße erreicht hat, wieder freizulassen.
Um Zweifel auszuräumen, haben das Bundesamt für Umwelt und das Bundesamt für Lebensmittelsicherheit und Veterinärwesen eine Vollzugshilfe herausgegeben. Darin wird genau beschrieben, in welchen Fällen ein Angler einen gefangenen Fisch wieder freilassen darf.
Fazit
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- Das Angeln mit der Absicht, die Fische wieder freizulassen, ist grundsätzlich verboten. Jeder überlebensfähige, fangfähige Fisch kann jedoch wieder freigelassen werden, sofern dies auf einer individuellen Entscheidung des Anglers für den einzelnen Fisch beruht und der Fisch einer Art gemäss Anhang 1 und 2 VBGF angehört.
- Das Freilassen hat sofort nach dem Fang mit der grösstmöglichen Sorgfalt zu erfolgen. Belastende Manipulationen wie etwa messen, wägen und fotografieren sind auf das unerlässliche Minimum zu reduzieren.
- Es wird davon ausgegangen, dass Angelfischerinnen und -fischer bei der Beurteilung und Handhabung der Fische in guter Absicht handeln und sie ihrer Eigenverantwortung in Bezug auf einen respektvollen Umgang mit den Fischen nachkommen.
- Dem korrekten Umgang mit wieder freizulassenden Fischen ist im Rahmen der Ausbildung zur Erlangung des Sachkundenachweises besonderes Gewicht beizumessen.
- Den Kantonen wird empfohlen, die Gewässer und Fangmethoden zu bezeichnen, wo kein ökologischer Grund gegeben ist. Entsprechende Entnahmegebote sind auszusprechen.
- Beim Vollzug von Art. 23 Abs. 1 Bst. a TSchV sollte nicht die Aufdeckung von Einzelvergehen im Vordergrund stehen, sondern die Erkennung von langfristigen Mustern und Tendenzen, welche auf eine systematische bzw. organisierte Catch & Release-Fischerei hindeuten.